Foire aux questions

Qu’est-ce que le CanRAC?

Le Consortium canadien d’agrément des programmes de résidence (CanRAC) regroupe le Collège des médecins du Québec (CMQ), le Collège des médecins de famille du Canada (CMFQ) et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (Collège royal). En collaboration avec d’autres intervenants du domaine de l’agrément des programmes de résidence, les partenaires du CanRAC ont dirigé et facilité le développement du système CanERA.

Qu’est-ce que le CanERA?

CanERA (Excellence dans l’agrément canadien des programmes de résidence) désigne le nouveau système conjoint d’agrément des programmes de résidence qui, en plus de conserver les points forts du système d’agrément précédent, présente les 10 caractéristiques clés suivantes :

infographic

infographic

Pourquoi apportons-nous des changements à l’agrément?

Le CanRAC a amorcé sa participation à la réforme du système d’agrément en 2013, en réponse à la rétroaction des intervenants de l’agrément des programmes de résidence aux changements en cours liés à l’approche par compétences en formation médicale et à l’engagement des trois collèges de participer aux discussions dans le cadre du projet L’avenir de l’éducation médicale au Canada — volet postdoctoral (AEMC-PD), afin de déterminer les possibilités d’harmoniser, de rationaliser et de mieux coordonner les processus d’agrément dans l’ensemble du continuum de la formation médicale. Il a examiné en profondeur les possibilités et nouvelles orientations du système conjoint d’agrément des programmes de résidence, qui a mené à l’élaboration de CanERA, qui conserve les points forts du système d’agrément précédent, tient compte des défis signalés et reflète les changements dans la formation des résidents.

Qu’est-ce qui ne changera pas?

Même s’il présente de nouvelles caractéristiques, CanERA vise à préserver les points forts et atouts du système actuel, dont les normes générales et les normes spécifiques d’agrément de la discipline applicables partout au Canada, le maintien des visites d’agrément sur place, la tenue de ces visites par des pairs examinateurs, la rétroaction des résidents dans le cadre du processus d’agrément et l’intégration de la rétroaction de spécialistes de la discipline.

Quels seront les changements?

Changements aux normes d’agrément

Même si des attentes et aspects des normes d’agrément précédentes ont été maintenus (un programme de résidence/une institution demeure un programme de résidence/une institution et les impératifs des normes précédentes demeurent en vigueur), il existe quelques différences importantes. En voici quelques-unes :

  • Importance accrue accordée aux résultats (« Montrez-moi que cela fonctionne »), ce qui accorde une certaine souplesse;
  • Attentes plus claires;
  • Rappel de l’importance de l’environnement d’apprentissage;
  • Adaptation des modèles de formation fondés sur le temps et les compétences;
  • Nouveau cadre d’organisation des normes.

Changements au processus des visites d’agrément

Même si des aspects du processus des visites d’agrément précédent seront maintenus (tout ne changera pas), il y aura des différences importantes. En voici quelques-unes :

  • Utilisation du système de gestion de l’agrément (CanAMS) par tous les participants au processus d’agrément;
  • Intégration de nouveaux suivis de l’agrément (avec statuts d’agrément connexes et définitions du suivi assuré), des lignes directrices et d’autres outils de soutien pour accroître la cohérence et la transparence du processus décisionnel;
  • Importance accrue accordée à l’amélioration continue et à la reconnaissance de cette dernière;
  • Importance accrue accordée à la détermination de pratiques directrices et d’innovations;
  • Classement (respecte, respecte en partie, ne respecte pas) établi pour chaque exigence faisant partie des normes et décision globale concernant l’agrément, afin d’appuyer et d’éclairer l’amélioration continue (c.-à-d. les points à améliorer sont plus clairs).

Remarque : des aspects du processus d’agrément, non énumérés ici et propres au rôle du participant peuvent changer. Ils seront précisés dans la formation, les outils et le soutien offerts pour faciliter la transition vers le système CanERA. Apprenez-en davantage sur la formation, les outils et le soutien offerts pour effectuer la transition vers le CanERA.

Quand puis-je m’attendre à voir des changements?

Le déploiement du CanERA inclut des essais de prototypes réalisés de façon progressive avant la mise en œuvre intégrale, prévue le 1er juillet 2019. Il importe de noter qu’avant cette date, le nouveau système d’agrément (CanERA) ne s’appliquera qu’aux visites d’agrément régulières dans les universités qui participeront aux essais du prototype 3 (Dalhousie et McGill). Donc, avant le 1er juillet 2019, le CanERA ne s’appliquera à aucune autre visite d’agrément (comme les révisions internes obligatoires, les révisions externes et les rapports d’étape) ni demande d’agrément. À compter du 1er juillet 2019, le CanERA s’appliquera à l’ensemble des universités et programmes de résidence.

Calendrier de mise en œuvre du CanERA

Pour en savoir plus, consultez le Calendrier de la réforme de l’agrément.

Quels intervenants a-t-on consultés?

Depuis le début, l’élaboration du CanERA s’est faite selon une démarche de collaboration dans le but de garantir la mise en place d’un système d’agrément axé sur les indicateurs de qualité de la formation des résidents, tout en tenant compte de la nécessité d’améliorer la clarté des attentes et l’efficacité des processus pour réduire le fardeau inutile imposé aux programmes de résidence et aux bureaux des études postdoctorales.

Les efforts concertés ont commencé par l’établissement d’un partenariat entre les trois collèges pour former le CanRAC, puis, peu de temps après, plusieurs groupes de travail et comités se sont ajoutés : le Comité d’élaboration et d’intégration des normes, six groupes de travail sur l’élaboration des normes, le Comité consultatif sur le processus d’agrément, le Groupe de travail conjoint sur la participation des résidents au processus d’agrément et le groupe de travail conjoint sur la traduction. Les groupes de travail et comités sont composés de représentants de divers groupes d’intervenants, soit les résidents, les associations de résidents, les vice-doyens aux études postdoctorales, les gestionnaires aux études postdoctorales, les directeurs de programme, les enseignants, les administrateurs de programme, la Fédération des ordres des médecins du Canada, le CMFC, le CMQ et le Collège royal.

De plus, des consultations nationales ont été menées au moyen d’un sondage en ligne, de novembre 2016 à février 2017, afin d’obtenir la rétroaction des intervenants au sujet des normes provisoires et des composantes du processus proposées pour le CanERA. Au total, 231 intervenants parmi plus de 1400 invités (résidents, vice-doyens aux études postdoctorales, directeurs de programme, membres des comités de l’agrément des programmes de résidence et présidents des comités de spécialité) ont répondu au sondage. Les commentaires recueillis ont été passés en revue par le CanRAC et les divers groupes de travail concernés et ont été pris en considération durant l’élaboration subséquente du nouveau système d’agrément.

Au cours des dernières années, le CanRAC a également été l’hôte de sommets sur l’agrément auxquels ont été invités des dirigeants, des employés et des membres des comités de l’agrément des trois collèges, ainsi que des vice-doyens aux études postdoctorales (ou leurs représentants respectifs du bureau des études médicales postdoctorales), des membres du Comité consultatif sur le processus d’agrément (CCPA) et du Comité d’élaboration et d’intégration des normes, ainsi que des employés et des représentants de Médecins résidents du Canada (MRC) et de la Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ). Les participants à ces sommets se sont montrés très favorables à la mise en place du nouveau système d’agrément et conscients des besoins en matière de formation, d’outils et de soutien pour faciliter la transition de tous les intervenants.

À partir de maintenant, le CanRAC poursuivra ses travaux avec les principaux intervenants, en fournissant régulièrement des mises à jour, en sollicitant leur rétroaction et en offrant de la formation et de l’aide générale et personnalisée.

Quels sont les changements apportés aux normes générales d’agrément?

Les nouvelles Normes générales d’agrément à l’intention des institutions offrant des programmes de résidence et Normes générales d’agrément des programmes de résidence sont deux composantes clés du CanERA. Comparativement aux normes générales actuelles, les nouvelles normes mettent davantage l’accent sur les résultats (« montrez-moi que cela fonctionne »), ce qui accorde une certaine souplesse; elles rendent les attentes plus claires, rappellent l’importance du milieu d’apprentissage et de l’amélioration continue et s’adaptent à la fois aux modèles de formation basés sur la durée et à ceux basés sur l’approche par compétences. Elles sont aussi rédigées à partir d’un nouveau cadre d’organisation des normes. Soulignons toutefois que, malgré les changements apportés, un programme de résidence/une institution demeure un programme de résidence/une institution. Bien que les attentes évoluent en fonction des améliorations énumérées précédemment, les attentes fondamentales d’un programme de résidence/d’une institution demeurent les mêmes (p. ex., programme éducatif approprié, système d’évaluation, structure appropriée pour assurer la supervision de la formation des résidents).

Quels changements ont été apportés aux normes spécifiques d’agrément propres à la discipline (c.-à-d. le Livre rouge du CMFC et les normes spécifiques d’agrément de chaque discipline du Collège royal)?

En ce qui concerne les programmes de médecine familiale, de nouvelles normes d’agrément ont été élaborées. Elles intègrent les nouvelles Normes générales d’agrément des programmes de résidence, en plus des attentes propres à la discipline; le document remplacera le Livre rouge utilisé actuellement.

Quant aux disciplines du Collège royal, en prévision du prototype 3 et de la mise en œuvre intégrale, le Collège royal a transféré le contenu des normes d’agrément de chaque discipline se trouvant dans le gabarit antérieur à CanERA dans un nouveau modèle adapté aux nouvelles Normes générales d’agrément des programmes de résidence, en consultation avec le comité de spécialité concerné. Ce processus n’a pas pour but de modifier les attentes propres aux disciplines actuelles; en fait, dans la plupart des disciplines reconnues par le Collège royal, même si la présentation de ces attentes peut sembler différente, elles demeurent les mêmes, sauf si votre discipline (c.-à-d. votre comité de spécialité) a apporté des changements à ses attentes indépendamment de CanERA (p. ex., aux fins de la transition vers La compétence par conception (CPC)).

En quoi consistent les suivis aux deux ans? Les bureaux des études postdoctorales ou les programmes de résidence doivent-ils répondre à des attentes particulières tous les deux ans?

Le nouveau cycle d’agrément comprend un processus de révision externe rigoureux pour les institutions et les programmes de résidence qui ont besoin d’un suivi entre les visites d’agrément régulières. Ce processus prévoit des révisions externes planifiées à partir d’intervalles prévisibles de deux ans. Les révisions externes (d’une institution donnée) sont regroupées pour faire l’objet d’une seule visite, qui a lieu tous les deux ans et qui est menée par une équipe de visiteurs d’agrément (en nombre proportionnel aux révisions à réaliser). Tout programme de résidence ou institution qui doit soumettre un rapport des résultats du plan d’action (RRPA) (à la suite d’une décision de suivi au moyen d’un RRPA) doit également soumettre ce rapport lors de cette visite biennale.

Cependant, même si aucun suivi d’un programme de résidence ou d’une institution n’est exigé à des intervalles de deux ans par le collège responsable (c.-à-d. à la suite d’une décision d’agrément assortie d’un suivi à la prochaine visite d’agrément régulière), celui-ci ne signifie pas que les programmes / institutions de résidence ne doivent pas entreprendre d'efforts d'amélioration. En plus de s'attendre à ce que les programmes et les établissements de résidence travaillent à améliorer les domaines identifiés, les nouvelles normes d'agrément comprennent des attentes générales d'amélioration continue de la qualité et les programmes de résidence devraient tirer pleinement parti du système d'accréditation numérique (CanAMS). tout au long du cycle pour aider aux efforts d'ACQ et réduire le fardeau du travail souvent associé à la préparation des examens d'accréditation.

Même s’il est possible que le(s) collège(s) n’exige aucun suivi à ces intervalles de deux ans, le bureau des études postdoctorales peut exiger un suivi particulier (p. ex., soumission d’un RRPA) pour chacun de ses programmes de résidence, mais ceci est laissé à la discrétion de l’institution.

En quoi consiste l’intégration des données et comment se déroulera-t-elle?

L’intégration des données désigne l’introduction de nouvelles sources d’information sur la qualité pour l’institution et le programme de résidence qui seront générées de façon régulière, pas nécessairement dans le contexte d’une visite d’agrément précise. Il a été proposé que l’introduction des sources de données se fasse par étapes et que des consultations, des essais et des évaluations aient lieu avant d’envisager que les données/l’information soient pleinement utilisées (c.-à-d. deviennent des sources de données/d’information aux fins des visites d’agrément). Ainsi, l’intégration des données se fera progressivement au cours du(des) prochain(s) cycle(s) d’agrément. Au départ, l’intégration des données sera minime et consistera en la diffusion initiale d’un sondage annuel par le CanRAC auprès de résidents et d’enseignants, dont les données seront fournies aux institutions et aux programmes de résidence, conformément aux principes mis de l’avant par le Groupe de travail conjoint sur la participation des résidents au processus d’agrément au sujet du partage de ces données. Ces principes ont pour but d’assurer un juste équilibre entre la nécessité d’utiliser les données/l’information pour éclairer l’amélioration continue et l’assurance de la qualité de la formation des résidents, et de protéger la confidentialité de l’information sur les participants. Comme les sondages font actuellement l’objet de l’essai de validation prévu dans le modèle d’intégration des données, leurs résultats seront communiqués pour le moment uniquement aux bureaux des études postdoctorales et aux programmes de résidence aux fins d’amélioration continue. Lorsque les sondages seront validés, ils seront intégrés au processus des visites d’agrément; les institutions, les programmes de résidence et les participants aux sondages en seront informés au moment opportun.

À quel moment les collèges interviendront-ils en raison de l’intégration des données?

Lorsqu’une source aura été validée pour l’intégration des données (p. ex., les sondages auprès des résidents et des enseignants), les préoccupations relevées pour la première fois par le biais des sources de données seront gérées par les programmes de résidence dans le cadre du processus d’amélioration continue de la qualité, et le bureau des études postdoctorales recevra un avis général lui indiquant de poursuivre la surveillance. Lorsque les mêmes préoccupations sont soulevées plus d’une fois, le bureau des études postdoctorales sera tenu de participer au processus d’amélioration continue de la qualité et le programme de résidence, de lui remettre un rapport des résultats du plan d’action aux fins d’examen. Si les problèmes persistent après la transmission de deux avis, le vice doyen aux études postdoctorales devra rédiger une réponse à l’intention du comité de l’agrément des programmes de résidence concerné. Ce dernier examinera la lettre reçue et déterminera si un suivi additionnel est requis (p. ex., rapport des résultats du plan d’action, révision externe).

À qui appartiendront les données intégrées pour l’agrément des programmes de résidence?

Les données recueillies appartiendront aux utilisateurs des programmes d’études postdoctorales. Par ailleurs, la collecte des données se fera de façon anonyme. Les collèges et les programmes n’auront accès qu’à des données anonymisées; les utilisateurs du CanRAC ne pourront donc accéder à aucune donnée permettant d’identifier une personne.

Quels sont les avantages d’utiliser un système numérique de gestion de l’agrément (« CanAMS »)?

La conception et la mise en œuvre du système CanAMS sont considérées comme un élément clé de la réforme de l’agrément des programmes de résidence. La mise en place du système CanAMS pour appuyer les activités d’agrément vise à rationaliser et à améliorer le processus d’agrément. Pour les bureaux des études postdoctorales et leurs programmes de résidence plus précisément, le système CanAMS fournira les outils nécessaires pour transformer les efforts actuels liés à l’agrément en activités de plus grande valeur et plus avantageuses dans le contexte de la formation des résidents. Plus important encore, CanAMS transformera le processus actuel de préparation en vue des activités reliées à l’agrément (p. ex., remplir le questionnaire préparatoire, qui s’avère très laborieux) en un processus de revue des renseignements contenus dans les profils de l’institution et du programme de résidence pour confirmer qu’ils sont à jour. Le système CanAMS servira aussi à appuyer les activités d’amélioration continue du bureau des études postdoctorales et de ses programmes de résidence, en fournissant des outils et de nouvelles sources d’information sur la qualité tant au niveau de l’institution que du programme (p. ex., l’autoformation). Ces outils fourniront également des données grâce auxquelles les institutions et les programmes pourront démontrer qu’ils respectent les nouvelles Normes générales d’agrément à l’intention des institutions offrant des programmes de résidence et Normes générales d’agrément des programmes de résidence.

À ce jour, quels travaux ont été entrepris en lien avec le développement du système de gestion de l’agrément (« CanAMS »)?

À l’automne 2013, le CanRAC a commencé à étudier les occasions d’adopter de nouvelles orientations pour l’élaboration des normes et des processus d’un nouveau système conjoint d’agrément des programmes de résidence. Peu de temps après, il a été établi que la conception du système CanAMS était un élément clé de la réforme du système d’agrément. Les partenaires du CanRAC ont donc entrepris d’analyser les exigences opérationnelles. Afin d’obtenir une analyse détaillée de ces dernières et avant de lancer le processus de demande de proposition, un contrat à court terme devait être octroyé.

En 2016, le CanRAC, en collaboration avec l’Association des facultés de médecine du Canada, a préparé une demande de proposition à partir d’un document précisant les exigences opérationnelles courantes tout au long du continuum de l’agrément. Après les présentations des fournisseurs et l’évaluation approfondie des propositions réalisée conjointement par les quatre organisations, un fournisseur a été choisi. Un calendrier détaillé pour la mise en œuvre par étapes du nouveau système a également été élaboré, et la première étape a été prévue en fonction des échéances établies par le CanRAC pour le déploiement du nouveau processus d’agrément des programmes de résidence.

Depuis (à partir du printemps 2017), les partenaires du consortium CanRAC collaborent à la mise au point de la première version (1.0) avec le fournisseur du système CanAMS afin d’appuyer les essais (prototypes 2 et 3) et de se préparer à le fournir à tous les programmes de résidence et institutions à compter de juillet 2018. En dépit des mises à jour effectuées depuis la diffusion de la version 1.0 aux universités participant aux essais du prototype 3, on prévoit que le développement se poursuivra afin de tenir compte de la rétroaction obtenue lors des essais internes, externes, auprès des institutions et programmes de résidence qui ne participent pas aux essais du prototype 3, ainsi que des développements prévus.

Demandera-t-on aux bureaux des études postdoctorales d’assumer une partie des coûts associés à l’élaboration du système CanAMS?

Les bureaux des études postdoctorales ne devront pas contribuer aux coûts associés à l’élaboration du système CanAMS (p. ex., développement du logiciel, licence). On sait toutefois que l’adoption du système CanAMS et les mesures de transition auront une certaine incidence sur les bureaux des études postdoctorales et leurs programmes de résidence. Dans le but de mieux comprendre l’ampleur des répercussions, nous entreprendrons une analyse de l’incidence initiale et future sur la charge de travail, commençant par les essais associés à la mise en œuvre des prototypes.

Quel soutien sera offert pour faciliter la transition vers les systèmes CanERA et CanAMS?

CanERA est un nouveau système, c’est pourquoi un modèle de formation rigoureux ainsi que des outils et un soutien sont offerts à tous les intervenants du processus d’agrément. La formation, les outils et le soutien permettront de comprendre les changements au système d’agrément selon chaque rôle au sein du processus d’agrément, de consulter et d’utiliser le système CanAMS, et de mieux connaître les nouvelles normes d’agrément.

La formation, les outils et le soutien prendront diverses formes et seront offerts selon rôle exercé au sein du système d’agrément. À mesure qu’ils seront disponibles, nous présenterons dans cette section la formation, les outils et le soutien en ligne (p. ex., modules d’apprentissage, webinaires).

Par ailleurs, en ce qui a trait aux programmes de résidence et aux institutions, bien que l’intention du système CanAMS soit de réduire le fardeau administratif associé à la préparation aux visites d’agrément afin de recentrer ces efforts sur des activités de plus grande valeur, il faudra un certain temps au début pour effectuer le téléchargement initial de la documentation et des renseignements dans le profil de l’institution/du programme. Pour faciliter cette tâche, le CanRAC se chargera de télécharger tous les renseignements du profil de base qui sont disponibles (p. ex., le nom du programme, la dernière date d’agrément, la décision, le nom du directeur de programme, le nom des administrateurs de programme, l’information sur l’entente d’affiliation interinstitutionnelle, les points à améliorer recensés précédemment). Les bureaux des études postdoctorales et les programmes de résidence seront toutefois responsables du téléchargement initial ainsi que de la maintenance et de la mise à jour de tous les autres renseignements et documents requis dans les profils de l’institution et du programme du système CanAMS. Cela dit, celui-ci a été conçu pour être convivial, et une attention particulière est portée à l’équilibre nécessaire entre la quantité de renseignements qui sont requis pour déterminer si les exigences d’agrément sont respectées et le besoin d’assurer que la collecte et la maintenance continue de ces renseignements ne constituent pas un fardeau trop lourd. À cette fin, le CanRAC évaluera ces aspects du système CanAMS, y compris les commentaires provenant des utilisateurs.

Le CanRAC fournira aussi l’accès à un soutien technique accessible en tout temps pour répondre aux questions qui pourraient survenir.

(Collège royal)
Lors de la prochaine activité d’agrément prévue, y aura-t-il des questions sur l’adoption de La compétence par conception (CPC) par mon programme de résidence?

Selon les pratiques courantes, les programmes de résidence doivent s’attendre à recevoir des questions portant sur les normes générales et les normes propres à la discipline en vigueur au moins 12 mois avant la tenue d’une visite d’agrément. Ainsi, si votre programme a adopté la CPC au moins 12 mois avant la visite d’agrément prévue, vous devrez respecter les attentes décrites dans les normes propres à votre discipline basées sur la CPC. Si votre programme a adopté la CPC, mais seulement depuis les 12 derniers mois, vous pouvez vous attendre à décrire le déroulement de votre transition, sans toutefois être tenus de montrer que vous vous conformez pleinement aux nouvelles normes de la CPC. Ceci respecte les pratiques courantes lors de changements aux normes propres à la discipline; de plus, on ne s’attend pas à ce que tout soit parfait dès le départ.

(Collège royal)
What needs to be detailed within the curriculum plan for my residency program? Should the curriculum plan be based on the Competence by Design (CBD) discipline expectations? Pre-CBD discipline expectations? Or both?

Chaque programme de résidence reconnu par le Collège royal doit téléverser un plan de curriculum détaillé dans la section Description narrative — Conception pédagogique et prestation du programme éducatif (profil des programmes) du système CanAMS. Pour aider les programmes de résidence à présenter un plan de curriculum, le CanRAC a créé un gabarit provisoire et un guide accessible à partir de l’onglet Documents (profil des programmes) du système CanAMS. Il n’est pas obligatoire d’utiliser le gabarit, mais on s’attend à ce que le plan de curriculum téléversé par chaque programme comprenne au moins l’information requise dans le gabarit.

Pour faciliter la transition et alléger la charge de travail en vue de l’agrément, chaque programme de résidence doit soumettre un plan de curriculum, même s’il comprend des cohortes de la CPC et des cohortes traditionnelles de résidents. Les normes propres à la discipline en vigueur 12 mois avant la tenue d’une activité d’agrément déterminent si le plan de curriculum est basé sur les compétences (c.-à-d. document sur les compétences établies par la discipline ayant adopté la CPC) ou sur le programme d’études traditionnel (c.-à-d. objectifs de formation de la discipline). Par exemple, si un programme a adopté la CPC plus de 12 mois avant la tenue d’une visite d’agrément, le plan de curriculum doit être basé sur le document décrivant les compétences établies par la discipline ayant adopté la CPC.

On a cependant prévu une exception à ce qui précède. Comme il existe peu de différences marquées entre le document sur les compétences liées à l’adoption de la CPC et les objectifs de formation de la discipline (résidents des programmes traditionnels), nous jugerons acceptable (sans toutefois l’exiger) qu’un programme de résidence ayant effectué la transition vers la CPC moins d’un an avant une visite d’agrément choisisse d’élaborer un plan de curriculum basé sur les compétences. Le programme de résidence devra le préciser dans le document qu’il soumettra, afin que les visiteurs d’agrément et le Comité de l’agrément des programmes de résidence en soient avisés.

(Collège royal)
Quelles sont les attentes concernant la mise à jour (p. ex., révision constante) des buts et objectifs spécifiques aux stages du programme de résidence, lorsque celui-ci vient d’adopter la CPC ou s’apprête à le faire (cohorte traditionnelle)?

Lors des visites d’agrément dans les programmes de résidence ayant adopté la CPC, en particulier ceux dotés aussi de cohortes traditionnelles, il faudra veiller à ce qu’aucune cohorte ne soit désavantagée durant la transition. Ainsi, dans le système CanAMS, les programmes de résidence devront préciser la séquence des expériences d’apprentissage/stages, par année (cohortes traditionnelles)/par étape (cohortes de la CPC) (et l’ensemble de la séquence, s’ils sont dotés des deux cohortes). Ils devront aussi préciser dans cette section le but/l’objectif de chaque expérience d’apprentissage et la façon de les évaluer.

Même si les nouvelles normes générales d’agrément n’exigent plus de documents formels décrivant les buts et objectifs spécifiques aux stages, les cohortes traditionnelles n’auront qu’à télécharger les documents actuels décrivant les buts et objectifs spécifiques pour chaque stage. En ce qui a trait à la révision constante de ces buts et objectifs, on ne s’attend plus à ce qu’ils soient révisés aux deux ans, mais les programmes de résidence doivent cependant examiner les objectifs spécifiques aux stages pour s’assurer qu’ils sont appropriés. Les programmes devront montrer que les résidents et le corps professoral connaissent les buts et objectifs de chaque stage (c.-à-d. ce qui doit être appris, enseigné et évalué durant chaque stage), et que le comité du programme de résidence s’assure que chaque stage — y compris ses buts et objectifs — demeurent appropriés. Les nouvelles normes accordent une certaine souplesse en ce qui a trait à l’examen des expériences d’apprentissage/stages et accordent une plus grande importance au résultat (le processus d’examen et sa fréquence permettent de s’assurer que les expériences d’apprentissage et les stages répondent aux besoins des résidents au sein du programme).

De plus, pour que les résidents des cohortes traditionnelles ne soient pas désavantagés durant leur transition vers la CPC, il importe que la formation qu’ils recevront tienne compte des exigences de la formation spécialisée (EFS), y compris la séquence et la durée de la formation.

(Collège royal)
En quoi l’outil de collecte de données des profils inclus dans le système CanAMS est-il différent pour les programmes ayant adopté la CPC?

Même si la présentation et les questions de l’outil de collecte de données de ces programmes ressemblent à ceux des programmes traditionnels, il existe certaines différences :

  • On a ajouté trois questions clés pour évaluer la transition;
  • On s’attend à ce que certains renseignements inclus dans la section consacrée au programme éducatif de l’outil de collecte des données aient trait plus particulièrement à la CPC.

On s’attend toutefois, sauf indication contraire, à ce que les cohortes traditionnelles et de la CPC soient prises en compte dans les réponses aux questions incluses dans l’outil de collecte de données.

(Collège royal)
Dans quelle mesure puis-je appliquer les attentes liées à la CPC à des cohortes traditionnelles au sein de la discipline?

Il revient aux programmes de résidence, en collaboration avec leurs bureaux des études postdoctorales, de déterminer si une innovation ou une pratique (p. ex., méthodes d’évaluation ou d’enseignement) établie dans le cadre de la CPC peut être mise à profit par les résidents d’une cohorte traditionnelle à la fin de leur programme. Elle doit toutefois respecter les exigences de la formation spécialisée (EFS) dans la spécialité (c.-à-d. les résidents demeurent tenus d’effectuer tous les stages/périodes de formation précisés dans les normes applicables. Les visiteurs d’agrément, les membres du Comité de l’agrément et les membres du comité de spécialité en tiennent compte durant les visites.